ANECDOTESCARACTERE :•
Sang-froid sans pareil, il ne se laisse pas intimider ni même déconcerter facilement.
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Nonchalant et las tout semble lui glisser dessus, tant et si bien qu'il ne prend pratiquement rien au sérieux. Ighor a tellement perdu et vu d'horreurs, il semble immunisé aux aléas de l'existence. En tout cas, il fait en sorte de ne pas se laisser atteindre ou de ne rien montrer.
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Autoritaire, quand Ighor ordonne, sachez qu'il n'apprécie pas qu'on ne se plie pas à ses exigences. Et il vous le fera bien comprendre d'une façon ou d'une autre.
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Pragmatique, Ighor se base sur l'action et des faits concrets. Il déteste la palabre inutile et les manières.
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Rigide, , il manque très souvent de tact et d'empathie. Son comportement reste objectif et terre à terre, délaissant les émotions. Mais il s'agit surtout d'une
carapace.•
Protecteur, Loin d'être un tendre, plus il est dur avec quelqu'un, plus il tient à cette personne. Son affection est parfois dure à cerner ou à comprendre, mais il sera toujours
droit et
honnête avec vous. Il sèmerait un nombre incalculable de cadavres pour ceux qu'il aime.
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Authentique & direct il ne fera pas de rond de jambe et ne cherchera pas à peser ses mots ou son attitude, qu'importe qui vous êtes. Il est entier, même si cela peut se révéler désagréable ou effronté. Pas de pincettes. Mais au moins, vous n'aurez pas de faux semblant avec lui et saurez à quoi vous en tenir.
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Tranquille il n'a pas le temps ni l'énergie pour s'énerver. Même sa colère est froide et latente.
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Farceur, bien que son humour reste tout de même douteux.
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Entreprenant, stratège et méthodique•
Intransigeant et implacable •
Galant, quand il le veut.
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Râleur et ronchon. Il soupire très, très souvent. C'est presque sa marque de fabrique.
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Rassurant, Ighor a peut-être de mauvaises manières mais il possède ce côté apaisant qui vous cantonnera dans l'idée que vous ne craignez rien avec lui. Si vous êtes du bon côté.
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Loyal, honnête et fiable.•
Têtu comme un âne et déterminé•
Combattif, ça se passe de commentaires.
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ATTENTION TW : VIOLENCE EXPLICITE - MORT - SANG - ALCOOL - DROGUE - DEPRESSION - SUICIDE - DECAPITATION
ENFANCE C'est un fils unique, mais loin d'être un enfant roi. Comme beaucoup de familles similaires, les O'Brien ont toutefois une réputation à tenir qui se doit d'être à la hauteur des lignées précédentes. Les objectifs devaient être cochés et remplis pleinement, plus par fierté et arrogance que par soucis de l'opinion des autres. Pour autant, il ne l'a jamais subi ni même rechigné à la tâche. Sûrement parce que ce fils, n'a jamais failli à la tâche ni même déçu. Peut-être en serait-il autrement si l'enfant prodige avait décidé de choisir une autre voie. Après tout, ses cousins et cousines qui ont tenté de tracer leur propre route à l'époque, ne sont pas perçus par un bon oeil par ce noyau élitiste. Pas au point de les rayer de la liste ou de les rejeter, mais suffisamment pour susciter de la jalousie ou des différences de traitement. Mais Ighor lui, s'en fiche éperdument.
Ses parents sont un modèle, qu'il suit à la trace. Leur foyer a toujours été très équilibré entre soutien, reconnaissance et transmission de valeurs. Si l'affection demeure néanmoins très pudique, l'amour est présent. De temps en temps, il reçoit des étreintes de sa mère, seul exemple de douceur féminine. Son père lui, lui montre son attachement seulement quand il a quelques verres dans le nez ou en se révélant rigide et dur dans ses attentes.
Son environnement est globalement sain et sécurisant.
ETUDES/FORMATIONS La progéniture a fait son entrée dans la cour des grands à l'âge de dix neuf ans, à Fontaine Rouge. Il s'y sentait comme chez lui, peut-être un peu trop. Avec ses dispositions naturelles tant par rapport à son niveau déjà établi ou l'éclat de son nom, Ighor a connu des difficultés pour suivre les ordres ou même à se mélanger à des camarades plus trainants. Il ne réclame que l'excellence, sur un relent d'arrogance. Régulièrement, il se lance dans des défis, parfois au nez et à la barbe des professeurs, ce qui lui vaut d'être puni à de nombreuses reprises à cause de son manque d'obéissance ou de ses provocations intempestives.
Malgré ça, il se révèle être aussi un moteur de détermination et de dynamisme. Il a su s'entourer convenablement, avec des personnes connaissant la même trempe que lui, souhaitant atteindre le sommet du classement sur un goût de rivalité et de franche camaraderie.
Mais à son entrée dans l'armée à ses vingt-six ans, la tête brûlée se voit contrainte de changer d'attitude alors qu'il débarque au rang de simple officier à Eraklyon pour sa formation militaire. Combien de fois a t'il dû se rouler dans la boue ? Courir sur des kilomètres et des kilomètres ? Tenir debout sur un poteau en bois pendant des heures ? Combien de blâmes de ses frères et soeurs militaires a t'il dû essuyer par la violence à cause de ses frasques ? Par la force des événements, Ighor a dû apprendre à cohabiter, agir ensemble pour découvrir l'esprit d'équipe. Durant ces années, il gagna en maturité et en rigueur, tant pour se faire bien voir que par respect envers ses camarades. Il se positionne naturellement comme un leader durant ses missions, prenant les décisions et investissant lui-même ses propres stratégies. Et si certains reconnaissent son talent, d'autres agacés cherchent à le sortir de la partie en l'humiliant ou en exerçant une pression psychologique.
Un traitement impérieux à la eraklienne qui vise à détruire pour en faire sortir toute la lave. Beaucoup d'entre eux ont jeté l'éponge mais Ighor lui, résiste, n'obéissant qu'à ce qui lui semblait juste et nécessaire. Son père l'a déjà informé. Il lui disait souvent
-Sois inflexible. Ne baisse pas les yeux ou ils te dévoreront. Ne dis rien. Regarde les seulement. Ne montre pas ta rage. Sois fière, inébranlable et tu verras, ils s'apercevront qu'ils ne pourront rien contre toi. Et ils feront en sorte de t'atteindre mais toi, Ighor, tu ne seras que le reflet de leur impuissance face au fer forgé que tu incarnes.
Une leçon qu'il applique à la lettre, même encore aujourd'hui.
ASCENSION Alors il serre les dents, jusqu'à ce que le dirigeant de l'armée magixoise décide de le cueillir pour le faire entrer dans son régiment, à trente deux ans. Il passa des tests de performance, psychologiques, compétences combatives ainsi que d'autres batteries d'examens. Cette fois-ci, Ighor se voit attribuer un rôle plus important en sergent avec une équipe à sa botte. Tout en lui, transpire le loup aux dents longues et aux canines acérées, sur un fonctionnement primaire de meute dans laquelle il se place comme le meneur. Il forme et guide ses soldats avec une dévotion et une autorité marquant la crainte, mais également le respect. Il s'impose rapidement, gagnant les honneurs, les privilèges et les tapes dans le dos. Mais cela, Ighor y était indifférent, ne cherchant pas à attraper le succès. Ce n'est là que son devoir le plus strict, qu'il applique soigneusement avec aplomb et mesure.
SERAPHINE, MON AMOUR Qu'elle est belle. Avec ses yeux verts en amande, sa chevelure rousse tombant sur ses hanches et son immense sourire. Il lorgne si souvent sur ses cambrures qui font ravage à l'université. Nombre de jeunes mâles secoués de testostérone ont tenté d'attirer son attention, se confondent dans les courbettes et les compliments. Séraphine est une icône de beauté, soulevant les murmures sur son passage, appréciée de tout le monde tant pour sa gentillesse que pour ses prouesses. Ighor, du haut de sa vingtaine, n'a jamais osé l'aborder malgré son assurance légendaire. Elle l'intimide suffisamment pour ne l'observer que de loin, à peine lui dit-il bonjour dans les couloirs, comme si une bulle l'entoure, ne sachant comment l'approcher sans passer pour un idiot ou un énième prétendant. Car cette femme là, aux légers grains de beauté sur ses pommettes, irradie de cette douce chaleur, piquant les yeux et le coeur, qu'Ighor ne s'autorise pas même à convoiter. Et pourtant.
Leurs lèvres se scellent la première fois à un jeu stupide d'une soirée étudiante. Il la soupçonne presque d'avoir trafiqué la direction de la bouteille quand elle le désigne. A moins que ce ne soit que la chance ? Séraphine a rit doucement, alors qu'il l'embrasse maladroitement, lui intimant qu'elle lui apprendrait plus tard, à donner les meilleurs baisers sur un clin d'oeil. Et sur cette promesse maline, en découle un attachement particulier, des sentiments et même un foyer. Ighor ne se montre vulnérable qu'avec elle, lui soufflant parfois ses doutes et ses craintes. Ses mains n'ont jamais été aussi délicates qu'avec cette femme, dont il tombait amoureux chaque jour, à chaque éclat de rire, chaque malice ou chaque doigt posé sur lui. Son coeur s'ouvre naturellement, alors que les mots et les gestes coulent à flot pour l'imprégner de son affection. Elle représente pour lui, son havre de paix et de confiance le plus intime, le plus précieux. Sa famille l'a tout de suite adoré et choyé, comme l'une d'entre eux. Et de cette union, il nait un miracle encore plus beau : Mona.
Il n'y a jamais rien eu qui puisse les dissocier, se soutenant l'un et l'autre, de cet amour indéfectible et sensuel, parfois semés de discordes s'évanouissant toutefois bien vite. La même attache au devoir, les mêmes convictions et le même désir de rester ensemble, pour une éternité qui ne connaitrait pas de limites. C'estt la femme de sa vie. Sa vie, ce sont Séraphine et Mona.
Mais l'ombre elle, se cache discrètement derrière la porte.
CHEF, OUI CHEF Les prémices de la guerre se ressentent au sein de l'armée. Semblable à une fourmillière qui ne connait pas de repos, les esprits s'échauffent et se tendent, laissant éclater parfois certaines tensions. La fatigue et les inquiétudes tordent les ardeurs autant que la peur se faufile comme d'un mauvais poison dans les rangs. Toutefois, Ighor a su utiliser cette angoisse à bon escient, contractant chaque effort savemment pour distiller l'espoir dans le souffle de sa troupe, par les mots ou les actions sur une empreinte cadrée et organisée. Ses méthodes se précisent, souvent rudes et rigies afin de les inciter à battre leur mental et aiguiser leurs compétences en les poussant dans leurs retranchements. Néanmoins, les résultats sont là, affirmés et solides, le propulsant par extension au titre de Commandant en chef pour inciter les troupes à s'améliorer sur un programme plus corsé.
Malgré les plaintes, les larmes parfois, ainsi que les remontrances des plus hauts placés, notre guerrier poursuit sa quête d'une main de fer en s'évertuant à former, mutiler, engendrer la hargne et la force dans le coeur de ses disciples. Son intransigeance est palpable, blessante et même douloureuse, faisant fi de l'opinion de ses supérieurs pour se concentrer uniquement sur ce qu'il jauge comme essentiel, imperturbable dans ses manoeuvres. Sa sévérité a néanmoins un coût, celui du mental et de la fatigue éreintante. Ighor pousse, oblige et transforme sous le joug d'une autorité si sévère, que certains décident même de rejoindre un autre meneur. Mais ces abandons ne sont pas pour le perturber outre, ni même l'attendrir, continuant d'avancer avec les plus vaillants, de ce qu'il estime être les plus méritants. Le O'Brien déploie même un programme répréhensible, secrètement, sur des sessions d'entrainements privées pour des profils sélectionnés et triés sur le volet, s'apparentant presque à des séances de torture. Les limites sont poussées à l'extrême, tirant les tripes, dont le seul et unique objectif est de se hisser à la hauteur de la menace valtorienne et même, de la dépasser en suscitant une agressivité optimale.
TU TUERAS TON PROCHAIN La terre s'abreuve de sang tandis que le ciel s'assombrit, ne laissant pas même la lumière filtrer. La guerre est là, omniprésente dans l'espace comme dans les coeurs brisés par la mort qui s'amoncèle au pied des arbres. Les cadavres s'entassent et s'enlacent comme d'un tableau terrible et pittoresque alors que sa semelle passe par dessus les corps. Il entend les cris, l'échos de la souffrance rebondir dans ses oreilles. Des hurlements qu'il subit, autant qu'il inflige. Sa brutalité se déploit, aussi violente que funeste, ne laissant pas même une chance à ses cibles de s'en sortir. Il écrase les os, des uns et des autres, sur une indifférence muée par la motivation de seulement, terrasser l'ennemi. Derrière lui, il entend les suppliques de ses propres hommes, priant après lui pour qu'il se retourne. Mais Ighor ignore, guidé par cet instinct de chasse qui l'incite à laisser ses soldats s'enliser dans les bras d'un ailleurs qu'il espère toutefois plus doux. Pas de temps à perdre. Pas de funérailles. Ni de larmes pour couler. Il pleurerait après, plus tard, tandis que ses mains dépossèdent la vie de ses cibles sur une habileté cruciale, loin d'être cruelle cependant, mais suffisamment mortelle pour ne laisser que le silence l'entourer après son passage.
Ighor est terrible, tant et si bien que son nom raisonne encore au sein de l'armée des ombres, comme l'incarnation de la peste noire dévastant les plaines, lui valant une réputation taillée dans le sang. Celui du Purificateur.
TRAHISON DU COEUR La compagnie de la lumière touche la victoire du bout des doigts. L'ennemi recule, traqué comme des bêtes chassées par la mort, s'obligeant à fuir pour échapper à leur triste sort. Ses lèvres s'étirent, épris d'une fierté dont il ne se cache même pas. Mais soudain, son visage tombe d'effroi, dévisageant là cette femme qui se tient debout, un peu plus loin devant lui, parmi les prisonniers. Ce ne pouvait être qu'une erreur, pire encore, une machination. Mais Séraphine le regarde, inspirant profondément sur une dignité bien trop forcée pour être anodine.
Tout ce temps je t'ai menti. Je t'ai trouvé, pour te plaire et te suivre car je savais que tu irai loin. J'ai fait semblant, j'ai pris ce que j'avais à prendre pour l'offrir à ma bataille menée contre le système. Mais dans ce projet, je n'avais pas prédit tomber amoureuse. J'ai voulu te le dire, t'avouer ma culpabilité, mais nous sommes symboliquement les mêmes, aucun de nous deux, n'aurait abandonné sa cause à l'autre. Mais je t'en prie Ighor, prends soin de ce qui nous a autrefois réuni et qui constitue notre véritable lien. Retrouve vite Mona. Protège la.La trahison, terrible et lancinante, remonte à son coeur pour l'écraser. Séraphine, son amour éternel, lui inflige ce qu'il n'aurait pas pu deviner de sa part, pas même lui, le grand Ighor O'Brien. Alors par amour, plus que par haine, l'âme en larmes et en morceaux, son dernier geste d'inconditionnel dévotion et de tendresse, est de lui ôter la vie, afin de lui éviter la prison gelée l'attendant comme seul enfer. Son coeur cesse de battre lentement sous sa paume alors que le sien s'atrophie tandis que son souffle ralentit, ralentit encore, pour s'éteindre définitivement. Et sur cet acte innommable, sa seule déclaration comme adieu n'est que le hurlement terrifiant d'un homme qui s'effondre sur lui-même, tenant le cadavre de son épouse dans ses bras, tandis que sa magie réagit avec virulence pour déclencher, le disenchantix.
MONA, MA PETITE MONA La panique le submerge, ne s'affairant pas même à continuer les poursuites pour épingler les désobligeants. Il éprouve seulement le besoin irrépressible à son tour de partir, partir loin de ce cauchemar se refermant sur lui, de ses pinces sordides. Il manque de souffle, mais trace son chemin jusqu'au repaire où il avait pris soin de demander à sa fille de rester, envers et contre tout. Mais il ne la trouve pas, du moins pas entièrement -tandis que ses yeux humides sont attirés par sa tête plantée sur un poteau, l'expression encore horrifiée d'un châtiment injustement infligé. Avec ce petit mot seulement, gravé sur son front en lettres ensanglantées.
-Ighor.LA GRANDE DEPRESSION A la suite de la guerre, Ighor est incontrôlable. Violent. Ultimement violent. Il s'acharne, se défoule, passant ses nerfs sur tout ce qui se trouve à sa portée. Il se perd dans l'alcool et la drogue. Le soldat se heurte vite à l'interdiction de prendre part aux enquêtes visant à débusquer les fugitifs de l'armée des ombres. Le monde s'effondre sur lui et les portes se ferment. Son dernier point d'attache, consistant à incarner son devoir, lui est arraché des mains sur ordre même du chef de la Compagnie. De là, les démences commencent, en proie à la culpabilité se traduisant dans des excès de colère, un comportement mauvais et aléatoire. Il est dangereux, autant pour lui que pour les autres. Rien ne semble le tenir à flot, le contraignant à s'enfermer chez lui avec pour seules activités boire, fumer, consommer. La dépression le dévore, aiguisée par son pouvoir perturbé par la perte des femmes de son existence, l'envoyant à plusieurs reprises à l'hôpital pour des soins, des traitements, demeurant incontrôlable entre les paralysies intempestives, les fragilités cardiaques et les difficultés à se mouvoir.
Il refuse pourtant de se faire suivre, de guérir, car il n'est pas envisageable de soigner un mal qui ne le quitterait jamais tout en s'obligeant à le ressentir chaque jour passant, comme d'une punition éreintante. Cette période dure environ trois ans, rythmée de crises, de tentatives de suicide ratées, enlisé dans sa propre honte et sa crasse. Il réfute, chasse son entourage qui ne cherche qu'à l'aider ardemment. Ighor n'écoute personne, si ce n'est la désolation au fond de ses tripes.
Mais Adenora en a décidé autrement. Adenora, force de persuasion et d'attachement, n'avait pas le droit de laisser sa déchéance l'avaler.
ACCROCHE TOI Les négociations sont douloureuses, tout autant que les efforts. Mais la naissance d'Eden semble faire ressurgir en lui, un peu de lumière, un peu de motivation, sous ce tas de cendres. Ses émotions, depuis cet évenèment, sont atrophiées et étouffées par la souffrance qui semble aspirer toute humanité. Toutefois avec le soutien d'Adenora, cette main qui ne le lâche pas et la présence de cette fillette, cette chaleur au bout de ses doigts, il reprend quelque peu vie. Il s'anime, mollement peut-être, mais ses yeux sont moins vitreux. Il capitule enfin pour se reprendre quelque peu en main, en commençant par apprendre à maîtriser son flux magique le dévorant de l'intérieur, source d'ennui palpable. S'il essuie plusieurs catastrophes en tâtant ses nouvelles dispositions, il le perçoit comme d'un défi sur lequel il s'acharne.
Le grand homme reprend le poil de la bête, remontant doucement la pente. Ce regain d'énergie, accompagné par l'inébranlable amitié de la très respectée Adenora vivant aussi son propre désarroi, le conduit à postuler en tant que professeur à mains nues à Fontaine Rouge en 2008, une atmosphère familière et réconfortante à condition qu'il sache se tenir à carreau. S'il reprend ses marques, le début de cette nouvelle carrière reste compliquée mais Saladin à son tour, conserve toute sa foi à son propos en l'encourageant également.
Un métier qu'il exerce encore à ce jour, doublé d'une mission plus alléchante, s'offrant à lui des années plus tard.
LA PROPOSITION L'élite. C'est dans cet environnement strict et autoritaire qu'Ighor a évolué à une époque où tout semblait encore lui sourire, sur une vie toute tracée. Il ne faut pas oublier ses mérites, encore moins ses gloires et ses prouesses suscitant l'admiration. Il est donc évident, à juste titre, que des anciens camarades viennent le chercher courant octobre 2021, pour réformer la Compagnie de la Lumière alors que le danger pointe ses crocs comme d'une mauvaise graine n'ayant pas été totalement déraciné. Ce rassemblement se fait dans la plus grande discrétion alors que l'ancien militaire reste sur ses réserves dans un premier temps, sans manquer toutefois d'intérêt. S'il a l'occasion de redorer son blason, qu'il s'agisse du sien ou de sa famille, il y décèle aussi une opportunité plus personnelle.
Mais c'est finalement Holga, membre authentique du Haut Conseil, qui finit par le convaincre en mettant sur la table un contrat impossible à ignorer. Il sera le fin limier, le traqueur implacable qui mettra en déroute une bonne fois pour toute, l'armée des ombres et surtout son meneur. Valtor. Elle lui laisse quartier libre, fermant les yeux sur ses méthodes ou actions envisagées avec un droit de regard tout de même, tant que rien n'entache la réputation du gouvernement, en restant discret.
Il accepte, avec l'engouement ferme de retrouver le meurtrier de sa fille.
LA CHASSE EST OUVERTEDepuis cette promesse, Ighor oeuvre corps et âme en multipliant ses stratégies et manoeuvres afin de minutieusement engendrer la chute du Grand Sorcier, avec la ferme intention de fragilier ses adeptes en les sortant du cadre un par un. Son retour fait du bruit dans les rangs, se faufilant pourtant comme une ombre raflant ses cibles et c'est ce qui inquiète. Ighor arrive. Ighor est en colère et compte bien le faire savoir, jusqu'à ce que sa vengeance s'accomplisse. Pour Séraphine. Pour Mona. Pour lui.
Et le Purificateur ne reculera devant personne.
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ANECDOTES EN VRAC• L'alcool ne lui fait pratiquement plus rien • Il soupire sur une fréquence de vingt fois par jour • Lorsqu'il est contrarié, son sourcil tressaute nerveusement • Il aime la moto • Il ne sait pas tenir une maison en ordre, c'est souvent le bazar • Il jure souvent • Il est parfois de mauvaise foi • Sa passion secrète est de lire des bandes dessinées • Il a toujours des couteaux sur lui, bien aiguisés • Il sait danser, Séraphine adorait les valses • Il a toujours une photo de sa fille et de sa femme sur lui • Il perd tout le temps ses papiers • Il peut s'endormir partout • Parfois, il sourit • Il porte toujours des bagues • Il apprécie les jeux de cartes • Il déteste les gens qui parlent trop • Et ceux qui ne parlent pas assez • Il ne mange que des plats préparés • Les gens sans opinions l'agacent • ceux qui sourient tout le temps aussi.
QUESTIONQuel impact la guerre a-t-elle eue sur votre famille, vos proches mais surtout, sur vous ? Où étiez-vous, pourquoi ?• Ighor était commandant dans l'élite magixoise durant la guerre lorsque le désastre est survenu. Il a mené ses soldats au front, en se postant sur la première ligne car il estime qu'être un meneur, c'est avant tout savoir montrer l'exemple. En tant que guerrier et leader, il a activement participé au massacre de ces hommes et ces femmes sous Valtor, se forgeant une réputation inspirant la méfiance à son égard.
• Il a été contraint d'assassiner par amour Séraphine, la femme de sa vie, pour lui éviter Omega en découvrant son appartenance à l'armée des ombres. Par extension, sa fille a été mystérieusement tuée alors qu'il avait pourtant tout mis en oeuvre afin de la mettre à l'abri. L'identité du tueur lui est inconnu mais Ighor sait pertinemment qu'il s'agit de quelqu'un qu'il connait en découvrant le message gravé dans sa chair.
• S'ensuit une descente aux enfers entre la dépression l'alcool, la drogue et également, un afflux magique incontrôlable à cause du traumatisme engendré par la perte de ses deux êtres aimés.
• Ses parents sont toujours restés auprès de lui.